Internet et la pollution numérique

5 actions simples pour limiter son impact écologique

La pollution numérique est invisible et pourtant, elle émet plus de CO2 que le trafic mondial aérien. Si internet était un pays, il serait le 6ème plus gros consommateur d’énergie.Cette pollution, c’est nous en tant qu’internaute qui la générons, par nos habitudes de navigation ou d’utilisation des réseaux. Voici 5 gestes simples pour réduire drastiquement son impact écologique :

 

1- Trier sa boite mail

Laisser des mails dans sa boite mail où dans des sous dossiers d’archives sur un serveur distant est une consommation énergétique importante. En effet votre webmail (gmail, hotmail…) devra conserver sur ses serveurs tous vos emails archivés ce qui induira une consommation énergétique à chaque fois que vous y accéderez.
Il faut triez et donc supprimer les mails sans intérêt : supprimer 30 mails équivaut à économiser 24h de consommation d’une ampoule.
Pour aller plus loin et dans l’absolu, il faudrait utiliser un logiciel de messagerie type Outlook ou Thunderbird afin de récupérer tous ses mails en ligne et les stocker sur son ordinateur.

2- Annuler les newsletters inutiles

Un email envoyé génère 10 gr de CO2 et 80% d’entre eux ne sont jamais ouverts… Une absurdité en terme d’impact sur la planète ! Désinscrivez-vous systématiquement à chaque newsletter inutiles, vous perdrez quelques secondes mais gagnerez du temps par la suite lors de la lecture de votre boîte de réception. De plus en plus de messageries vous proposent la désinscription en 1 clic alors profitez-en ! Un outil comme Cleanfox facilite aussi le process.

3- Le cloud, un nuage plutôt sombre…

Au même titre que vos emails archivés, le cloud est un très gros consommateur d’énergie, il faut donc dans la mesure du possible en éviter son usage. Il est pourtant bien pratique d’archiver ses photos, vidéos, musiques et données en ligne afin de pouvoir y avoir accès depuis n’importe où mais ceci à un impact considérable en terme de consommation énergétique. Préférez la sauvegarde sur disques dur externes et/ou internes.

4- Utilisez un moteur de recherche “vert”

Deux recherches sur Google généreraient autant de CO2 qu’une tasse d’eau portée à ébullition. Un outil comme Ecosia soutient des projets écoresponsables comme la reforestation, qu’il finance avec la publicité.

5- Devenez un internaute écoresponsable

Avant chaque recherche, visionnage d’une vidéo sur le web ou errance sur les réseaux sociaux, on peut se demander si mon action est vraiment importante. Au bout de quelques jours, vous vous rendrez compte et ce d’une manière instinctive que vous limiterez certaines recherches futiles et temps passé à visionner du contenu pas forcément sollicité.